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29 mai 2010

Arirang

Hier, au détour du web, je redécouvrais ce sommet du folklore coréen. Jamais chanson n'aura à ce point symbolisé un peuple et une nation... C'est l´âme de la Corée que nous offre Kim Young Im.

28 mai 2010

Chadō


Le Chadō signifie littéralement "voie du thé" en japonais. Le rituel de la cérémonie du thé (ou Chanoyu) est une des composantes de cette pratique. Au cours de cette cérémonie, l'hôte invite un groupe d'amis (pas plus de cinq) à déguster un thé vert dans un cadre calme et propice à la méditation. Tout dans ce cérémonial est codifié et chaque geste est réalisé dans un soucis de perfection. Ceci reflète la volonté du Zen d'accéder à la perfection dans toutes les activités les plus ordinaires de la vie quotidienne.
Le Chadō est né en Chine et impose de servir un thé préparer à base d'une émulsion de poudre de thé vert. C'est au cours du XIIeme siècle que cette tradition sera introduite au Japon. La vague mongole du XIIIeme siècle fera disparaître cette tradition en Chine et va alors s'imposer le consommation du thé sous forme d'infusion. Mais la résistance victorieuse des japonais face aux tentatives d'invasions mongoles (1274 et 1281) a permis de préserver cette "voie du thé" jusqu'à nos jours.

Lecture conseillée :
"Le livre du thé" de Kazuko Okakura.

24 mai 2010

Wabi Sabi

Ce concept de Wabi Sabi est au coeur de toute chose au Japon comme dans le reste de l'Asie.
Wabi signifie solitude, simplicité, mélancolie.
Sabi signifie altération par le temps, patine des objets, décrépitude des choses vieillissantes.
Cette idée de la beauté va à contre sens de la conception occidentale. Au Japon une fleur ne sera belle que lorsqu'elle sera attaquée par le temps, menacée de disparition... Elle ne doit pas être figée dans sa prime fraicheur comme nos poètes européens aiment à l'observer. La beauté en extrême orient doit être mobile, mortelle et éphémère.
C'est dans cet esprit qu'est né le Momijigari... un simple mot désignant la contemplation des feuilles rougissantes des érables à l'approche de l'hiver. Cette activité est qualifiée de "mono no aware" ce qui signifie "sensibilité pour l'éphémère".
Pour illustrer cette idée maitresse en Asie, voici un petit haiku que l'on doit à la poétesse Koyu-ni :
« Les fleurs tombées
Quel silence maintenant
Dans le cœur des gens ».

23 mai 2010

Petite histoire du Kendô

Le Kendô (dit aussi Kenjutsu ou Ken no Michi) doit sa naissance à la pratique ancestrale du sabre par la caste des samourais sur les champs de bataille. Le Kenjutsu connait sa période d'or sous l'ère de Edo : 1600 - 1868. Sous le règne de Meiji, sa pratique sera interdit (par décret en 1976) et la caste des samourais sera dissoute (cf. "le dernier samourai"). Cet art fut ensuite transformé en sport de combat par Sakakibara Kenkichi (1830 - 1894) pour l'entrainement physique et mental des jeunes gens. Le Kendô connait aujourd'hui environ 1500 pratiquants en France.